5 juillet 1962 – 5 juillet 2022 – 60 ans de l’Indépendance de l’Algérie.
Les historiens français ont travaillé et travaillent, depuis une vingtaine d’années, pour comprendre, mettre en évidence les liens serrés, complexes et délicats qui se sont crées depuis 1830 entre les deux pays, afin, comme l’explique Benjamin Stora, d’arriver à « réconcilier les mémoires ». Pour vivre, explique-t-il, il faut parfois oublier les traumatismes, mais pour autant, il ne faut pas rester dans l’oubli, « imposé, pour cacher, dissimuler».
Pour sortir des tensions inévitables, pour repenser ce qui fut vécu dans la douleur et la violence, une résistance lointaine, transformée en guerre de 1954 jusqu’en 1962, il devient nécessaire de se pencher, certes sur ce qui est mis à jour par les études historiques, mais aussi par la littérature.
Celle-ci permet de saisir subtilement ou avec la prégnance du réalisme, ce qui se tisse dans la vie des êtres, par le truchement du regard des écrivains. La littérature fait entrer dans l’intime de la vie des gens, dans leurs émotions, leurs ressentis, dans ce qui ne se dit pas ouvertement et que la vie des mots permet de faire naître ou de faire jaillir des non-dits.
Littérature par les écrivains des deux côtés de la Méditerranée…
- ANDRAS Joseph, De nos frères blessés
- CAMUS Albert, Le premier homme
- CAMUS selon Yasmin Khadra
- CAMUS, L’étranger – Entre désir et mythe
- CIXOUS Hélène , Si près
- DAOUD Kamel, Meursault contre-enquête
- DJEBAR Assia , Oran, langue morte
- DJEMAI Abdelkader, Une ville en temps de guerre
- GRINE Hamid , Camus dans le Narguilé
- GUYOTAT Pierre, Idiotie
- MAUVIGNIER Laurent, Des hommes
- MOHTEFI Elaine, ALGER, capitale de la révolution. De Fanon aux Black Panthers
- SANSAL Boualem , Rue Darwin